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Publié le 08-02-2016

Le test de Hühner, qu'est-ce que c'est ?

Le test de Hühner, qu'est-ce que c'est ?

Lorsqu'une infertilité est suspectée, un bilan complet s'avère parfois nécessaire pour détecter une potentielle affection ou pathologie sous-jacente. Le test de Hühner est l'un des outils de diagnostic à la disposition des gynécologues.

Également appelé test post-coïtal, ce test consiste à visualiser la manière dont les spermatozoïdes se déplacent dans la glaire cervicale. Cette sécrétion visqueuse, naturellement présente à l'entrée de l'utérus, a pour fonction de protéger l'appareil génital féminin d'éventuelles attaques bactériennes ou virales. Mais c'est également un environnement propice à la migration des gamètes masculins qui, grâce à leurs flagelles, s'y meuvent en toute aisance. Mais il arrive que ce point de passage, obligatoire pour les spermatozoïdes qui doivent se rendre jusque dans les trompes de Fallope pour féconder l'ovule, devienne un véritable parcours du combattant dans lequel nombre d'entre eux y laissent leur vie. C'est donc pour vérifier la qualité de cette glaire cervicale et la manière dont les spermatozoïdes y évoluent que le test de Hühner est généralement préconisé.

Comment se déroule-t-il ?

C'est généralement chez un gynécologue que ce test particulier est effectué. Certains laboratoires spécialisés le pratiquent également. Comme son nom l'indique, l'examen doit être réalisé 24 h avant l'ovulation, au minimum entre quatre et douze heures après un rapport sexuel. Ce sont ces conditions très précises qui le rendent quelque peu intrusif dans la vie d'un couple. Il est conseillé que l'homme ait observé une abstinence de deux à trois jours tandis que la femme ne devra pas faire de toilette vaginale avant le test. Le gynécologue va alors prélever de la glaire cervicale après avoir procédé à un examen visuel de ses propriétés : quantité, filance, clarté… L'échantillon fera l'objet d'une analyse au microscope afin d'étudier le comportement des spermatozoïdes qu'il contient. 

Comment repérer le bon moment ?

Le plus difficile dans ce test est de détecter la période péri-ovulatoire, c'est-à-dire la phase qui précède immédiatement le pic ovulatoire. Pour cela, les gynécologues recommandent de recourir à la technique de la courbe de température. Celle-ci consiste à prendre sa température tous les matins au moment du réveil, avant même de poser un pied par terre. Il faut savoir que la température du corps humain est généralement supérieure à 37°C, à quelques différences interindividuelles près, mais qu'elle diminue subitement juste avant l'ovulation. A noter qu'il existe également des tests d'ovulation vendus en pharmacie qui indiquent la phase pré-ovulatoire.

A qui s'adresse-t-il ?

Si ce test était systématiquement prescrit dans le cadre d'un bilan d'infertilité, il est aujourd'hui préconisé après la réalisation d'un spermogramme car il reste extrêmement contraignant pour le couple. Cet examen permet de recueillir des spermatozoïdes et d'évaluer la fertilité masculine. C'est en fonction des résultats de cet examen que le test de Hühner sera envisagé ou non en seconde intention.

L'interprétation des résultats

Le test de Hühner est considéré comme étant positif si le prélèvement effectué laisse apparaître une glaire cervicale de bonne qualité dans laquelle se trouve une quantité importante de spermatozoïdes mobiles. A l'inverse, un spermogramme sera alors prescrit afin de contrôler l'activité naturelle et les propriétés intrinsèques des gamètes mâles hors de cet environnement particulier. Des examens complémentaires pourront également être préconisés de manière à pousser plus loin le processus de diagnostic. Il pourra s'agir, par exemple, de la recherche d'anticorps anti-spermatozoïdes. 

Et après ?

En fonction des résultats du test de Hühner, le gynécologue pourra adapter la prise en charge du couple. Il pourra ainsi privilégier une simple stimulation hormonale à base, notamment, de FSH de manière à favoriser une ovulation de meilleure qualité ou une alcalinisation de la glaire cervicale afin de la rendre moins acide. Dans les cas les plus compliqués, la fécondation in vitro, l'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes ou l'insémination artificielle constituent les principales alternatives envisagées pour débuter une grossesse.

Article à lire sur : www.femmeactuelle.fr

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